There are phrases in french that are not easily rendered into english... The key statement here is: C�est difficile d�arriver � la cheville de Vangelis !
And that means that it is not easy to surpass what Vangelis did on the original soundtrack! French speaking peers might want to give their input if I am mistaken.
How did you find a composer to succeed Vangelis?
Icelandic Johann Johannsson (with whom Denis Villeneuve worked on Prisoners, Sicario and Arrival) composed the main theme as agreed.
But, given the magnitude of the task, Benjamin Wallfisch and Hans Zimmer joined the team to help Johann.
It's hard coming close to Vangelis' soundtrack!
We have Johann's breathtaking atmospheric sounds, but I felt I needed other things, and Hans helped us.
The original french version can be found below. Needless to say that the director's views on the subject are better presented in his native language... and every other actor statement is sworn to secrecy by contract as you might have glimpsed so far.
Blade Runner 2049 TOUCHE FINALE
Le r�alisateur de Blade Runner 2049, Denis Villeneuve, et son
monteur, Joe Walker, nous ont re�us dans la salle de montage du
film, et on les a observ�s travailler sur la derni�re ligne droite.
Reportage et interview exclusifs.
Studio Cin� Live 28 Jun 2017
Par Sophie Benamon, envoy�e sp�ciale � Culver City (Los Angeles)
Il faut d�abord passer devant une caravane dont la porte d�entr�e est
cribl�e de balles, puis tourner devant la voiture des
Ghostbusters avant de pousser la porte du b�timent Gene Autry � du
nom du cowboy chantant de l��ge d�or d�Hollywood. Pas de doute, nous
sommes dans les studios de Sony, � Culver City, Los Angeles. � Vous
�tes la premi�re � p�n�trer dans notre cocon ! �, s�exclame le
r�alisateur Denis Villeneuve en ouvrant timidement la porte de
la salle de montage. La silhouette de Ryan Gosling nous toise sur
l�un des �crans de la salle, aust�re mais agr�able, dont les deux
hommes ont fait leur antre ces derniers mois. Ils y passent douze
heures par jour. Sept jours sur sept. � Nous sommes presque au bout �,
soufflent-ils en s�asseyant sur leurs chaises. Joe Walker � gauche,
Denis Villeneuve � droite. Ils me proposent le petit canap�,
destin� � on l�imagine � aux moments de repos, et un caf�. � Il
est tr�s bon, pr�cise Denis Villeneuve. Javier a fait venir un vrai
percolateur. � La pr�cision n�est pas inutile tant l�Am�rique est
r�put�e pour son jus de chaussette. Les comp�res �
respectivement canadien et anglais � ne s�y sont pas faits. On
sirote l�excellent expresso sous l�oeil attentif du cin�aste.
C�est donc ici, � l�ombre de studios vieux de presque 100 ans que Denis
Villeneuve peaufine son film futuriste : Blade Runner 2049. La suite
qu�on n�attendait plus. Trente-cinq ans apr�s l�original, les
r�plicants sont de retour et Harrison Ford aussi. C�est ici, entre
le Franck Capra Building et l�all�e David Lean, que se joue
l�avenir du film de SF le plus barr� des cinquante derni�res ann�es
� apr�s 2001, l�Odyss�e de l�espace. Sony Pictures a, en effet, �lu
domicile, dans les ann�es 90, dans les anciens studios de la MGM,
en respectant l�architecture du lieu et en rendant hommage aux
gloires du pass�. Le pouvoir d��mulation est assez fort quand on
est salu� tous les matins par Lawrence d�Arabie et Breaking Bad.
Denis Villeneuve le sait bien, lui qui r�alise la suite d�un film
culte.
BONNE AMBIANCE
Il se l�ve, se rassoit, h�site un peu, puis se lance. � Vraiment, c�est
la premi�re fois qu�on montre notre travail. La relation entre un
r�alisateur et son monteur, c�est tr�s priv�. � En face d�eux,
quatre �crans. D�contract�, lunettes viss�es sur le nez et cheveux
bruns mi-longs, le monteur britannique se saisit de la souris. �
On va vous montrer un extrait que personne n�a vu. � Une m�gapole �
l�allure aussi famili�re qu��trange vue du ciel. Le temps est
brumeux. Il pleut. Une voiture volante (un spinner, pour les
connaisseurs) poursuit sa course. � l�int�rieur, un homme, Ryan
Gosling, a l�air s�v�re. D�embl�e, ce qui saisit, c�est le son. Le
bruit intense d�une p ercussion z�bre l�image. Puis,
progressivement, une musique s�installe. C�est l�Islandais
Johan Johannsonn, qui a eu la lourde charge de succ�der �
Vangelis. Comme la musique, les dialogues sont souvent en � amorce �
� on entend les personnages avant de les voir. � Joe m�a propos�
quelque chose dont je r�vais : travailler sur le montage son en m�me
temps que le montage image. �a a tout chang�. � � Je viens de la
musique, pr�cise l�Anglais, qui a mont� trois films de son
compatriote Steve MacQueen ( Hunger, Shame et 12 Years a Slave). En
tant que monteur, c�est souvent le son qui me guide. Il donne le
rythme. Je ne voulais pas d�un film futuriste avec une multitude
d�effets sonores. Mais qu�on cr�e notre propre univers d�s le
tournage. � Les deux hommes parlent d�une m�me voix, se compl�tent l�un
l�autre. Il faut dire que cela fait pr�s d�un an qu�ils se voient tous
les jours. Auparavant, Joe Walker a collabor� � Sicario et �
Premier contact. � Vous savez, ajoute-t-il, ce survol du Los Angeles
de 2049 est un vrai plan film�. � la place du spinner, on a film� un
h�licopt�re. �
On s�inqui�te de savoir quelle ville a bien pu servir de mod�le �
cette cit� hors du temps. � J�avais rep�r� une banlieue �
l�ext�rieur de Mexico, explique Villeneuve. J�ai donn� des
consignes pour qu�on la filme dans des conditions m�t�o tr�s pr�cises,
sous un plafond nuageux bas. Bon, il manque encore quelques
morceaux de la ville sur lesquels le d�partement des effets
sp�ciaux est en train de travailler. Les machines carburent � fond
24h/24. � Et pour prouver sa bonne foi, Joe Walker nous montre le plan
original. On pourrait presque jouer au jeu des sept diff�rences
tant ils sont proches. Le cin�aste est assez fier.
� J�aime l�intensit� qui se d�gage d�un plan qu�on ne coupe pas.
l�esth�tique de denis est tout � fait compatible avec �a. � Joe Walker
�TAT DE GR�CE
Changement de d�cor. Nous sommes dans les b�timents de la LAPD.
L�officier K (Ryan Gosling) se trouve dans une cellule enti�rement
capitonn�e. La blancheur �clatante des lieux tranche avec la
salet� des b�timents. � Interrogatoire post-traumatique �
s�inscrit en haut � gauche de l��cran. Une voix robotique pose des
questions, r�p�te des mots. Le h�ros r�pond d�une voix monocorde.
D�embl�e, on per�oit une agressivit�. Le travelling part de la
nuque du h�ros pour s�arr�ter sur une minuscule cam�ra. C�est
elle qui pose les questions. Le plan est presque anormalement long. �
Venant du cin�ma de Steve MacQueen, explique le monteur, j�aime les
choses qui s��ternisent et l�intensit� qui se d�gage d�un plan
qu�on ne coupe pas. L�esth�tique de Denis est particuli�rement
compatible avec �a. � � J�aime qualifier notre montage de jazzy,
ajoute Denis Villeneuve. On joue sur les rythmes. � K, c�est un Blade
Runner, comme l��tait Rick Deckard trente ans avant lui. Il revient
d�une mission et doit subir un test. � J�aimais beaucoup cette sc�ne
d�interrogatoire, mais elle avait quelque chose d�un peu statique.
Ryan a apport� une id�e que j�ai ador�e : il m�a fait �couter une
technique mn�monique invent�e ici, � Los Angeles et on a pris la
d�cision de l�adapter ensemble. Quand il l�a jou�e sur le plateau,
tout le monde �tait souffl�. Cette sc�ne est devenue notre
r�f�rence pour le ton du film. �a a �t� une gr�ce d�avoir un acteur
bien d�cid� � aller dans les tranch�es avec moi. �He had my back�,
comme ils disent ici : il m�a prot�g� et a pris soin du processus de
cr�ation. � Denis Villeneuve parle en deux langues. � Il y a
certains mots que je prononce en fran�ais,
sinon Joe se moque de ma prononciation anglaise. � Entre-temps, le
plan a chang�. Nous sommes maintenant en ext�rieur nuit. Il neige.
Les buildings se d�tachent dans la nuit poisseuse. � �a, c�est une
maquette ! C�est l�un de mes vieux r�ves : filmer une ville en
miniature. � C�est l��quipe de WETA, en Nouvelle-Z�lande, connue
pour son travail sur Le seigneur des Anneaux, qui s�en est charg�e.
Le r�sultat est confondant de v�rit�.
� �a a �t� une gr�ce d�avoir un acteur comme Ryan Gosling : il m�a
prot�g� et a pris soin du processus de cr�ation. � Denis Villeneuve
ATMOSPH�RE, ATMOSPH�RE
La cam�ra se rapproche du trottoir. Les phares des voitures et des
camions �claboussent l�image. La lumi�re est bleut�e. Pas de doute,
on est bien dans l�univers de Blade Runner. � L�, tout est vrai, �,
insiste de nouveau le r�alisateur. Dennis Gassner a construit les
immeubles et les voitures. Et j�ai fait cr�er une vraie temp�te
montr�alaise � Budapest. � � Oui, regardez le plan original,
montre Joe Walker, on a juste effac� les roues d�une voiture et
rajout� une aura de lumi�re. � La silhouette de Ryan Gosling
glisse le long des murs. En ombres chinoises. On se croirait dans un
vieux polar. � Blade Runner 2049 est un film noir, une histoire
polici�re. Mais c�est �galement un film d�atmosph�re, comme le
premier. � Sur cette promesse, Denis Villeneuve laisse son comparse
pour nous exposer sa vision du film.
� moins de quatre mois de la sortie, o� en �tes-vous du film ?
Denis Villeneuve : On est tout proches du montage d�finitif. Deux
semaines maximum. C�est un moment tr�s important. On vient de tuer
nos � darlings �, c�est-�-dire les sc�nes qu�on aimait beaucoup, mais
qui ne sont pas indispensables au film. On va continuer �
travailler sur le film tout l��t�, pour les finitions. C�est souvent
comme �a avec les effets sp�ciaux : 95 % d�entre eux sont faits
assez vite, mais les 5 % restants sont les plus durs. C�est ce qui
fait la diff�rence et apporte le r�alisme. Il reste aussi � poser
la musique. Nous ne sommes pas en retard. La copie finale sera
livr�e d�but septembre.
Dans quel �tat d�esprit �tes-vous ?
Je suis de plus en plus excit�. Comme si c��tait No�l et que je
d�ballais les cadeaux. Quand on r�alise un film d�une telle
ampleur, il y a beaucoup d�effets qu�on n�obtient qu�� la fin de la
fabrication.
Ces jours-ci, les plans ressemblent vraiment � ce que j�avais
imagin�. J�aime beaucoup cette p�riode o� le film commence � �tre
un peu vu. Je dois dire que je viens de recevoir le plus beau
compliment. Ridley Scott vient de voir Blade Runner 2049 et l�a
ador�. Il m�a dit avoir senti qu�on avait respect� l�esprit de son
film, et notamment son rythme.
Avez-vous h�sit� avant d�accepter ?
Oui, ce n�est pas sans r�flexion que j�ai abord� ce projet. Pour moi,
ce fut un long processus pour trouver ma place. Je savais
qu�artistiquement, c��tait suicidaire. Il fallait que j�accepte
de vandaliser l�original. Revisiter cet univers trente ans plus
tard, c�est comme une performance. Mais il y avait, dans les th�mes
d�velopp�s par le sc�nario, une continuit� assez forte avec mon
travail qui a rendu la demande irr�sistible. J�avais travaill� avec
les producteurs sur Prisoners, il y avait un respect mutuel entre nous.
Je me sentais en s�curit�. Blade Runner s�est impos� � moi. Finalement,
comme pour Dune que je ferai apr�s, j�ai l�impression que les projets
me choisissent davantage que je ne les choisis. Blade Runner 2049
En quoi est-il un projet diff�rent de vos autres films ?
C�est la premi�re fois de ma vie que je m�approprie l�imaginaire de
quelqu�un d�autre. J�ai travaill� sur des sc�narios que je n�avais
pas �crits en m�effor�ant de me les approprier comme si
j�envahissais un pays. Mais l�, j�avais le souci d�honorer le
travail de Ridley Scott et de son sc�nariste, Hampton Fincher.
Depuis combien de temps travaillez-vous sur le film ?
La pr�paration a commenc� alors que je venais de finir le tournage
de Premier contact, il y a plus d�un an. Je me partageais entre la
post-production du film le matin et la pr�paration avec Roger
Deakins et le story boarder l�apr�s-midi. � la fin du montage, je
me rappelle avoir dit � Joe : � � la semaine prochaine �, parce que
le tournage de Blade Runner commen�ait la semaine d�apr�s et comme
c�est une grosse production, j�avais besoin qu�on travaille sur les
rushs tr�s vite. On a mont� au fur et � mesure qu�on tournait. Je
n�avais jamais v�cu un tournage aussi long ! Cent cinq jours pendant
lesquels je n�avais pas l�autorisation de quitter le plateau.
Mon record, c��tait cinquantecinq. Alors, oui, j�ai �t� un peu
surpris par l�ampleur de la t�che. La fatigue est �norme.
Qu�est-ce qui vous a le plus �tonn� dans le processus ?
Ce qui �tait incroyable, c��tait la passion de tous les membres de
l��quipe sur ce film. Ils avaient un tel culte, un tel respect pour le
film original qu�ils tenaient absolument � �tre � la hauteur.
Tous les techniciens, les acteurs, les animateurs en effets
sp�ciaux sont n�s avec Blade Runner.
Ils �taient tr�s enthousiastes � l�id�e de faire le film et se sentaient
une responsabilit� vis-�-vis de la r�ussite du projet. �a, c�est
magnifique ! L�id�e, c�est de faire un film qui traverse le temps,
tout en respectant visuellement le premier.
� L�id�e, c�est de faire un film qui traverse le temps tout en
respectant visuellement le premier. � Denis Villeneuve
N�y avait-il pas trop de gens � donner leur avis ?
Quand on se lance dans un projet pareil, il faut d�finir sa vision de
fa�on tr�s claire. D�abord seul. Puis, j�ai �labor� mes id�es avec le
directeur de la photographie, Roger Deakins, en storyboardant
le film. Roger et moi avons affin� l�ambiance visuelle, qui est
devenue notre Bible sur le tournage. Mais cela n�a pas emp�ch� les
gens d�arriver sur le plateau avec des id�es qu�ils pr�sentaient de
mani�re tr�s enthousiaste. Moi, si je fais du cin�ma, c�est pour
travailler en �quipe, sinon je ferais de la peinture. Donc, je suis
toujours ouvert. Mais j�avoue que �a a �t� parfois difficile de
mettre tout le monde au diapason. Peut�tre parce que j�ai
l�habitude de faire de la musique de chambre� L�, je me retrouvais
devant un orchestre symphonique. Je devais g�rer des
intervenants dans diff�rents pays, en Inde, en Nouvelle-Z�lande,
au Canada, � Londres. J�ai parfois d� ressembler � un dictateur,
ce dont je n�avais pas l�habitude. J�ai perdu ma virginit� en
faisant ce film !
Comment d�finiriez-vous votre parti pris esth�tique sur ?
Blade Runner 2049 Il faut que je fasse attention � ce que je dis parce
que je ne voudrais pas r�v�ler trop de choses de l�intrigue. Ma
premi�re id�e �tait d�honorer l�original. L�ambiance est celle d�un
film noir. L�intrigue se d�roule trente ans plus tard, donc le
climat a chang� � les conditions atmosph�riques sont difficiles.
C�est � la suite des recherches visuelles que j�ai faites avec Roger
Deakins qu�on a d�fini exactement la lumi�re, les lieux�
Votre film pr�c�dent, Premier contact, �tait un film de SF sans effets
sp�ciaux. Comment avez-vous g�r� le Los Angeles de 2049 et les
r�plicants ?
Avec le m�me r�alisme. Je n�ai pratiquement pas utilis� de fonds
verts. Tout �tait vrai. Les d�cors, les voitures. On a tout construit �
Budapest. C��tait tr�s important pour moi qu�on parte du r�el. 99 %
des plans sont � naturels �. Roger Deakins est un ma�tre, sa
lumi�re est incroyable. � tel point que quand les producteurs ont vu
les rushs, ils ont voulu faire la bandeannonce. Ils pensaient que
les plans �taient termin�s.
Film� � une cam�ra, en d�cors, ce film n�a pas l�ADN d�un blockbuster�
Blade Runner 2049 est un film d�art et d�essai avec les moyens d�un studio.
C�est un �trange paradoxe parce qu�on subit la pression
commerciale et la pression critique. Mais c�est tr�s excitant.
Blade Runner questionnait la diff�rence entre un �tre humain et un robot.
Estce que les probl�matiques des ann�es 80 ont chang� ?
On s�imagine que les choses �voluent beaucoup et c�est vrai que le
rapport � l�informatique a �volu�. Mais fondamentalement, dans
l�histoire de l�humanit�, trente ans, ce n�est rien. On se pose les
m�mes questions que dans les ann�es 80. Blade Runner 2049 interroge
�galement ce qui d�finit un �tre humain, c�est-�-dire sa m�moire
et sa capacit� � l�empathie.
Comment avez-vous trouv� un compositeur pour succ�der � Vangelis ?
L�Islandais Johann Johannsson [avec lequel Denis Villeneuve a travaill�
sur Prisoners, Sicario et Premier contact, NDLR] compose le th�me
principal comme pr�vu. Mais, au vu de l�ampleur de la t�che,
Benjamin Wallfisch et Hans Zimmer ont rejoint l��quipe pour aider
Johann. C�est difficile d�arriver � la cheville de Vangelis !
On a des sons atmosph�riques ahurissants de Johann, mais j�avais
besoin d�autres choses, et Hans nous a aid�s.
Vous semblez avoir v�cu une lune de miel avec votre interpr�te, Ryan Gosling?
C��tait une �vidence, d�s le d�but. On a discut� du film autour d�un
caf� � New York. Il m�a dit oui tout de suite. Il a embarqu� dans le
projet d�s le d�but et s�y est investi d�une fa�on
inconditionnelle. Et il l�a prouv� sur le plateau. J�ai v�cu une
complicit� rare avec lui. C��tait notre premi�re superproduction
� tous les deux. On se disait souvent, en riant, que les chances de
r�ussite �taient minimes. De ce fait, artistiquement, �a rend le
projet tr�s excitant, parce qu�on devient libre. Avec Ryan, j�ai
trouv� ma muse, quelqu�un dont la cr�ativit� est excit�e par le
projet et que les id�es viennent nourrir. Il m�a inspir�. C�est
vraiment un auteur. Il a �t� un complice et un partenaire de
travail extraordinaire. Le film lui doit beaucoup. Blade Runner
2049 De Denis Villeneuve � Avec Ryan Gosling, Harrison Ford, Ana de
Armas, Edward James Olmos� � Sortie : 4 octobre.
� J�ai parfois d� ressembler � un dictateur, ce dont je n�avais pas
l�habitude. J�ai perdu ma virginit� en faisant ce film ! �
Denis Villeneuve
https://www.pressreader.com/france/studio-cin�-live/20170628/282007557396521